Conseils techniques Les derniers conseils

Alors que la hausse des prix du carburant se poursuit et que les ZFE se multiplient, le bioéthanol fait figure de parfait candidat pour une transition, viable économiquement comme au niveau des performances, vers une consommation plus écoresponsable.

Comme ce choix n’est cependant pas anodin, voyons ensemble pourquoi et comment se mettre à ce biocarburant made in France.

Petite définition

Le bioéthanol, ou E85, est un biocarburant compatible avec les moteurs à essence. L’E85 aujourd’hui disponible dans plus de 2000 stations-service est produit directement en France à base d’alcool agricole de betteraves à sucre ou de céréales, mélangé avec de l’essence. Il contient environ 65% à 85 % de biocarburant auquel s’adjoint du Super Sans Plomb.

Pourquoi s’y mettre ?

Au-delà de son meilleur impact environnemental, le bioéthanol offre de nombreux avantages. Le premier est la rentabilité de cette installation. En effet, le bioéthanol étant un carburant abordable (généralement autour de 0,70 euros le litre), les passages à la pompe sont plus légers pour votre porte-monnaie. Ainsi, et même si rouler au bioéthanol peut entraîner une hausse de 20% de votre consommation de carburant, vous réaliserez des économies. Selon les types de véhicules et votre utilisation, on considère que l’installation est rentabilisée au bout de 10 000 à 20 000 km.

Un boîtier bioéthanol vous permet également de bénéficier de primes et d’exonérations. Dans certaines régions françaises vous pouvez bénéficier de prime à la conversion d’environ 300 euros pour l’installation d’un système de conversion. Et si vous achetez un véhicule équipé d’un boîtier ou un véhicule flexfuel – soit un véhicule capable d’accepter des carburants à la composition différente - vous serez exonéré (de 50 à 100% selon les cas) des frais de carte grise.

Comment franchir le pas ?

Pour convertir votre véhicule essence au bioéthanol, il vous faudra l’équiper d’un système de conversion appelé boitier bioéthanol ou, plus communément, kit E85.

Lors de l’installation du système de conversion bioéthanol, celui-ci est placé sous le capot, au niveau du moteur et relié au système d’injection d’origine du véhicule.

Son rôle est alors de gérer et d’équilibrer la concentration d’air et de carburant qui sera ensuite injectée dans le moteur. Cet équipement est sans danger pour votre moteur car il dose de manière très précise le mélange qui viendra l’alimenter.

Le boîtier adapte aussi automatiquement son fonctionnement au mélange qui se trouve dans le réservoir. Cela permet de faire rouler votre véhicule à l’essence seule si jamais vous êtes à court de bioéthanol.

Pour information, s’il existe bien des véhicules flexfuel d’origine, ces derniers restent rares (moins d’une dizaine de modèles sont à ce jour vendus en France), notamment car l’équipement d’un système de conversion E85 homologué suffit pour bénéficier des mêmes avantages, à savoir pouvoir rouler indifféremment avec les différents types de carburants essence : SP98, SP95, SP95-E10 et Superéthanol E85.

Voilà, vous connaissez désormais le b.a.-ba sur ce carburant moins cher, plus vert et vraie fierté française.

A l’heure où les alertes canicules font les choux gras des bulletins télévisés, vous vous réjouissez de pouvoir compter sur votre fidèle alliée durant les trajets, à savoir la climatisation du véhicule. Encore faut-il que cette dernière ne manque pas à l’appel au moment du grand départ.

Petit tour d’horizon des contrôles élémentaires pour éviter le coup de chaud !

La révision régulière, le réflexe idéal pour éviter les mauvaises surprises

Faire contrôler régulièrement le bon fonctionnement de votre climatisation, c’est un conseil de bon sens qui peut vous sembler légèrement superflu quand tout va bien, mais il s’agit pourtant du conseil le plus important. Le négliger pourrait vous coûter cher en cas de pépin.

Chaque année, votre garage de confiance procèdera ainsi à un contrôle du circuit et à son nettoyage grâce à un traitement traitement anti-bactériens. Il changera également le filtre d’habitacle, nous y reviendrons rapidement.

Une année sur deux, outre le nettoyage, une recharge en gaz sera nécessaire, de même qu’il faudra procéder au remplacement du filtre d’habitacle.

Le filtre d’habitacle, l’allié santé pour faire durer la clim’

L’utilité première du filtre d’habitacle est d’assurer une bonne qualité de l’air aux occupants du véhicule. En effet, ce dernier, situé en amont du système de ventilation, est un rempart idéal contre tous les agents allergènes susceptibles de polluer l’intérieur de votre automobile. De fait, la climatisation est ainsi libérée de toutes ces particules. Attention toutefois à nettoyer votre filtre régulièrement afin qu’il ne soit pas trop encombré.

Idéalement, il vous faudrait le changer tous les ans, ou dès que 15 000 km ont été effectués. Un filtre trop encombré aurait pour conséquence de ne pas assurer sa mission première, fragilisant votre climatisation et polluant votre air intérieur.

Un filtre d’habitacle peut également être pourvu d’une couche de charbon actif pour stopper les odeurs en plus des particules, demandez conseil à votre professionnel habituel.

L’écoute de votre véhicule, une étape à ne pas négliger

Révisions régulières, filtre en bon état : ces conseils sont majeurs pour préserver votre climatisation. Il ne faut cependant pas négliger les essentiels : un bon conducteur est un conducteur qui est à l’écoute de sa voiture. Pour la clim’, c’est la même chose. L’analyse de signaux faibles peut vous sauver de la panne sèche.

Si vous ne recevez pas suffisamment d’air frais, vous penserez naturellement à vous tourner vers votre professionnel de confiance.

N’oubliez pas non plus de le faire si vous entendez un bruit métallique quand la climatisation fonctionne. Le compresseur est probablement en souffrance.

Enfin, si de la buée se forme sur le pare-brise, c’est votre déshydrateur qui vous joue sûrement un mauvais tour. Ne perdez pas alors pas de temps, et foncez (à vitesse raisonnable !) chez votre réparateur.

Vous savez maintenant tout ou presque sur la clim’ : frais, feu, partez ! Bonne route !

Ça y est, l’été est enfin là et avec lui, des épisodes caniculaires pouvant s’avérer particulièrement pénibles sur la route sans une climatisation efficace. Alors pour éviter les coups de chaud et pouvoir compter sur votre clim, adoptez les bons réflexes !

La révision régulière, c’est aussi pour la climatisation

Si réviser sa climatisation est un réflexe qui semble aller de soi, il est cependant fréquent de l’oublier dès lors qu’aucun dysfonctionnement n’est à déplorer. Pourtant, la clim aussi est sujette à l’usure et c’est pourquoi nous vous conseillons, même sans signes évidents de faiblesse, de la confier régulièrement à votre garage de confiance.

Là-bas, un nettoyage complet grâce à un traitement anti-bactériens sera effectué ainsi qu’un contrôle du circuit pour prévenir de toute avarie électrique. Dans le même temps, votre garagiste procédera certainement au changement d’une pièce capitale sur laquelle nous reviendrons : le filtre d’habitacle.

Enfin, si nécessaire, il rechargera le fluide frigorigène, élément indispensable à la maintenue du froid.

Généralement, cette opération a lieu tous les deux ans tandis que le changement de filtre d’habitacle doit se faire chaque année.

Le filtre d’habitacle, le parfait bouclier sanitaire

Pièce précieuse, le filtre d’habitacle a pour fonction d’assurer une bonne qualité de l’air au sein du véhicule. Sans lui, en effet, l’air circulerait librement chargé de tous les allergènes et bactéries susceptibles dans un premier temps de générer des mauvaises odeurs et dans un second, de vous rendre malade. Rappelons aussi qu’un filtre d’habitacle fatigué diminuera le débit d’air de votre climatisation, et rendra le désenbuage plus difficile.

C’est pourquoi il est plus que conseillé de faire fonctionner votre climatisation au moins un quart d’heure tous les mois, hiver compris, afin d’éviter une accumulation trop forte des poussières et donc un encrassement potentiellement désagréable.

Il est par ailleurs recommandé de remplacer votre filtre d’habitacle chaque année ou, en tous cas, dès 15 000 kilomètres.

Certains filtres d’habitacle disposent d’une couche de protection supplémentaire de charbon actif permettant d’éliminer les odeurs. Tournez-vous vers votre garagiste de confiance pour savoir si votre auto en bénéficie.

L’écoute de votre véhicule, dernière étape importante

Si la révision régulière et le bon entretien du filtre d’habitacle sont fondamentaux, ils ne mettent cependant pas à l’abri de toute mauvaise surprise et ne peuvent dispenser de l’essentiel, à savoir de toujours demeurer à l’écoute de son véhicule :

• Bruit métallique perçu alors que la clim’ tourne ? C’est le compresseur qui souffre.
• Buée sur le pare-brise ? Cette fois, c’est un coup bas du déshydrateur !
• Affaiblissement de l’air reçu ? Apparition d’odeurs ?

Quel que soit le problème, n’attendez pas plus et foncez – à vitesse modérée bien sûr – chez un réparateur !

Fort de ces conseils et bons réflexes, la clim n’a désormais plus aucun secret pour vous.

Vous pouvez donc partir tranquille, et au frais, sur l’autoroute des vacances !

750 000 : c’est le nombre total de passages que va effectuer un balai d’essuie-glaces sur votre pare-brise !

Actionner ses essuie-glaces est un geste anodin, au point que l’automobiliste en oublierait presque les règles de sécurité et d’usage en la matière.

L’enjeu est pourtant de taille : des essuie-glaces endommagés peuvent réduire de 30 % la visibilité au volant.

Un entretien nécessaire pour y voir plus clair

Durant l’hiver encore plus que durant le reste de l’année, une bonne visibilité est un prérequis indispensable à la conduite.

Les essuie-glaces ont pour mission de nettoyer vos vitres mais comme tout accessoire, ils s’usent : le caoutchouc vieillit avec le soleil, le gel, les frottements ou encore le sel.

Attention : des essuie-glaces en mauvais état peuvent rayer votre pare-brise de manière irrémédiable !

Contrôlez vos balais d’essuie-glaces une fois par mois en vérifiant :

• Que le balai ne laisse pas de trace sur la vitre,
• Que le mouvement du balai est uniforme,
• Qu’aucune rayure n’est apparue sur votre vitre du fait de l’utilisation du balai,
• Que la lame en caoutchouc n’est pas partiellement coupée ou gondolée.

Pour garder vos essuie-glaces en bon état, nettoyez-les régulièrement au moyen d’un chiffon et d’un peu d’eau chaude. N’oubliez pas le balai arrière !

De même, n’omettez pas de nettoyer régulièrement votre pare-brise et utilisez un produit lave-glace de qualité.

En hiver, dégivrez ou déneigez toujours votre pare-brise avant d’actionner les essuie-glaces.

Un bon balai pour rester en sécurité

En moyenne, un balai se change une fois par an, mais cette fréquence varie selon votre utilisation de la voiture et les conditions météorologiques de votre région.

Lorsqu’ arrive le moment de remplacer vos balais d’essuie-glaces, plusieurs choix s’offrent à vous :

• Les balais conventionnels équipés d’une lame caoutchouc fixée sur une armature métallique rigide adaptée à la taille du pare-brise, comme le balai Bosch Twin.
• Depuis une quinzaine d’année se sont développés les essuie-glaces ultra plats, présents par exemple dans la gamme Bosch Aerotwin. Leur structure métallique est invisible, ils garantissent un essuyage absolument parfait sur toutes les zones du pare-brise grâce au profil aérodynamique optimisé et au raidisseur interne à mémoire de forme. Plus aérodynamiques, ils sont également plus performants en hiver.
• Enfin, vous pouvez bénéficier des performances, de l’esthétique et de la durabilité de ces balais ultra plats, même si votre véhicule est équipé en origine de balais conventionnels : c’est la gamme Bosch Aerotwin Retrofit

Pour garantir une visibilité homogène, il est conseillé de remplacer impérativement vos balais d’essuie-glaces par paire.

Un dernier conseil : le balai arrière est souvent oublié. Pourtant, il vous permet de manœuvrer plus sereinement mais surtout de changer de file en toute sécurité !

Avec des balais d’essuie-glace en bon état, vous optimisez votre visibilité et pouvez prendre le volant hiver comme été en toute sérénité.

Aujourd’hui, ce sont plus de 60 % des véhicules qui présentent des émissions polluantes supérieures à leur état d’origine.

Aucun acteur automobile responsable ne peut laisser cette situation perdurer.

Pour y remédier, et parce que nous sommes convaincus que « véhicules thermiques » et « environnement » ne sont pas incompatibles, nous soutenons la démarche Eco Entretien®, lancée en 2013.

Réunis en association depuis 2016, les acteurs responsables du monde de l’automobile s’engagent.

Concrètement, L’Eco Entretien® est une prestation simple et rapide qui diagnostique l’état du moteur de votre véhicule pour proposer le cas échéant des solutions visant à réduire le niveau des émissions polluantes.

Pensez à l’Eco Entretien® en prévision du contrôle technique !

Cette démarche, soutenue par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, et certifiée par un organisme indépendant (Ecocert), a pour objectif de réduire jusqu’à 4,5 fois la masse de particules rejetées dans l’atmosphère tout en faisant baisser de 55 % la proportion de gaz irritants émis par la production du moteur.

Soyez rassurés, L’Eco Entretien® est un pari d’avenir pour la planète mais aussi pour votre bourse !

Le 1er janvier 2019, le contrôle des fumées du moteur sera renforcé lors du contrôle technique. Or, votre véhicule ne vous transmet aucune alerte liée à la pollution.

Un défaut d’opacité pourra par exemple être constaté sans qu’aucune alerte de votre système électronique embarqué (OBD) ne vous ait été communiquée par votre véhicule, entraînant alors des potentiels coûts supplémentaires.

L’Ecodiag vous évitera ce type de mésaventures.

Rendez-vous vite chez votre professionnel de l’automobile pratiquant l’Eco Entretien® labellisé pour en savoir plus. Roulez malin et citoyen !

Chacun de nous connaît le coup de la panne. Efficace, certes.

Mais pour ceux qui n’ont pas de projet amoureux immédiat en tête, nous avons des solutions.

Petit guide à destination de ceux qui veulent arriver à bon port sans l’aide de la dépanneuse.

La fée électricité de votre automobile peut connaître des coups de fatigue !

Pour entretenir sa batterie, il faut en premier lieu en comprendre l’utilité.

La batterie est tout simplement la pièce qui fournit l’électricité à votre véhicule, permettant ainsi au moteur de démarrer quand il est à l’arrêt et permettant aussi de faire fonctionner l’éclairage et tous les autres récepteurs de courant durant les trajets.

Rouage fondamental du fonctionnement de votre automobile, votre batterie peut s’user.

Il est donc essentiel d’en repérer les signes de fatigue afin d’anticiper les pannes.

SI vous avez des difficultés à démarrer votre voiture, si votre moteur est hésitant à son lancement, ou si, bien évidemment, vous observez le voyant « batterie » s’allumer sur le tableau de bord, cela signifie que votre batterie montre des signes de faiblesse.

Il est alors temps de vous rendre chez votre réparateur de confiance.

En amont, en revanche, c’est à vous de jouer !

Entretenir votre batterie, c’est augmenter sa durée de vie !

Pour faire durer une batterie le plus longtemps possible (en moyenne 6 ou 7 ans), il faut en prendre soin.

Retenez ces trois règles : tester, nettoyer, entraîner !

Tester - Premièrement, les batteries nécessitent des tests réguliers de la tension au repos. C’est le moyen le plus sûr de savoir s’il y a un signe d’essoufflement.

• A 12,4V, il faut la recharger,
• A 12,2V, il y a un risque de sulfatation,
• Et à 12V, il faut la faire changer immédiatement

Nettoyer - Il vous faut ensuite penser à nettoyer les cosses de votre batterie pour éviter des dépôts de sulfate propices au ralentissement de la circulation du courant.

Entraîner - Enfin, la durée de vie de votre batterie étant potentiellement impactée par l’accumulation de courts trajets, n’hésitez pas à faire quelques trajets plus longs à l’occasion afin d’entraîner et de préserver votre batterie.

Extension de garantie avec Bosch Easy Way

Avec le programme Easy Way by Bosch Auto, vous pouvez bénéficier gratuitement d’une extension de garantie – jusqu’à 4 ans ! – et de nombreux avantages, comme par exemple le test de votre batterie ou une assistance et un dépannage en cas de non-démarrage.

Comment en bénéficier ? Rien de plus simple, il vous suffit de vous inscrire ici. Découvrez tous les avantages du programme Easy Way.

La batterie est désormais votre alliée, plus de panne d’inspiration possible quand il s’agit de l’entretenir. Bonne route à tous !

La recette d’une conduite sereine et sans danger se compose de deux ingrédients : un bon conducteur et une automobile bien entretenue.

Pour le conducteur, nous vous faisons confiance.

Pour l’automobile, en revanche, nous nous permettons quelques petits rappels, afin de rouler en toute sécurité.

La révision, aussi cruciale que le contrôle technique

Vous connaissez tous le contrôle technique, obligatoire pour tous les véhicules de 4 ans et plus. (lien article contrôle technique).

La révision périodique – ou révision constructeurs - est quant à elle une étape essentielle pour permettre à votre véhicule de durer.

Pour ne rien louper, votre meilleur ami en la matière se nomme le carnet d’entretien.

Vous y trouverez le détail des opérations à effectuer sur votre véhicule, selon son âge ou le kilométrage parcouru.

Lors d’une révision dite « constructeur », que « révise » votre garagiste ?

En premier lieu, il réalise systématiquement une vidange de l’huile de votre moteur pour le garder en bon état. Même si vous roulez peu, il est indispensable de changer votre huile régulièrement, en respectant la qualité d’huile pour laquelle votre moteur est conçu.

Votre garagiste contrôle ensuite l’usure des différentes pièces composant votre voiture. Vous pouvez contrôler certains indicateurs vous-même, notamment les niveaux des différents liquides, ou la pression des pneus (lien article révisions avant les grandes vacances). Pour d’autres contrôles, comme l’usure des freins, la courroie de distribution, l’embrayage ou les bougies par exemple, l’assistance de votre garagiste est très fortement conseillée.

La révision constructeur à réaliser … chez votre garagiste de confiance !

Qui dit révision constructeur dit révision à réaliser au sein du réseau constructeurs de votre automobile ?

Non ! Votre révision peut être effectuée chez tous les professionnels de l’automobile, qu’ils soient mécaniciens indépendants, mécaniciens adhérents à un réseau ou encore centre-autos.

En 2002, la Commission européenne a en effet autorisé l’extension des opérations de maintenance autrefois réalisées chez le concessionnaire, à l’ensemble des garages et réparateurs automobiles.

A garder en tête : la garantie constructeur de votre véhicule est préservée, même si vous effectuez votre révision en dehors du réseau constructeur.

Entretien, révision, réparations, remplacement de pièces fabriquées par les équipementiers de premier rang comme Bosch : faites confiance à votre garagiste de proximité.

Bonne révision… et bonne route !

eCall : ces quelques lettres pourront peut-être bientôt vous sauver la vie au volant.

Derrière ce nom à consonance anglo-saxonne se cache en effet un dispositif d’urgence obligatoire sur tous les nouveaux modèles de voiture depuis le 31 mars 2018.

2500 vies pourraient être sauvées annuellement d’après la Commission européenne.

Pour les chanceux qui n’auraient pas eu encore à faire connaissance avec le eCall sur le bord de la route, nous faisons le point sur ce qu’il vous faut retenir.

Agir vite pour sauver des vies, la mission d’eCall

En cas d’incident au volant, il faut savoir agir vite. Le temps est souvent notre pire ennemi dans ces situations de stress intenses. Les secours peuvent être difficiles à contacter, parce que votre réseau de téléphone est défaillant, mais aussi parce les bornes d’appel se font de plus en plus rares sur les routes.

eCall pour Emergency Call, propose de remédier à cela en offrant un dispositif embarqué permettant de déclencher automatiquement (en cas de choc violent via une carte SIM embarquée) ou manuellement (via une touche SOS) les secours en cas d’incident.

Une double connexion est établie avec un centre d’appel, vocalement, permettant à l’automobiliste de dialoguer avec l’opérateur pour l’informer de la situation, mais aussi via une transmission technique donnant au centre d’appel la géolocalisation, le type de voiture et des éléments liés à l’incident comme le déclenchement des airbags.

Le service est par ailleurs gratuit.

Une mise en place depuis avril 2018 … pour les nouveaux modèles

Ce dispositif de sécurité a vu le jour en avril dernier en application d’une directive européenne datant de 2015. Pour autant, votre véhicule n’est pas nécessairement équipé du système, et ce, même si vous l’avez acheté après le 31 mars 2018. Les seuls modèles concernés de manière automatiques sont ceux qui n’étaient pas en production avant cette date. Certains constructeurs ont cependant décidé de devancer l’obligation légale.

Ainsi, il faudra compter de longues années avant que tout le parc automobile européen en soit équipé. A noter que l’on parle ici d’Europe car ce sont tous les pays de l’Union européenne qui sont visés par cette mesure.

La Commission européenne considère qu’il faudra attendre 2035 avant que tous les véhicules en soient dotés.

Un renchérissement très relatif du coût de l’automobile

Si le service est gratuit, on peut cependant se demander si cette mesure, qui a un coût certain, ne va pas mécaniquement augmenter le coût d’achat d’un véhicule.

Sur ce point, soyons rassurants, les constructeurs annoncent qu’ils prennent en charge la mise en place du dispositif. Le coût estimé étant de 150 à 200 euros par véhicule, il ne pourrait dans tous les cas pas renchérir de plus d’1 % le coût d’une automobile à 15 000 euros par exemple.

Sur la route, chaque seconde compte et ce dispositif fera gagner à coup sûr un temps précieux aux secours le cas échéant.

Réjouissons-nous de cette avancée : bonne route à toutes et à tous, soyez prudents … avec ou sans eCall !

Rouler propre, c’est en premier lieu rouler en pensant à la planète.

Intéressons-nous pourtant ici au sens propre de l’expression : rouler dans une voiture propre !

Par manque de temps, par flemme, ou parce que vous jugez cela inutile, votre automobile s’encrasse. Ainsi, une étude réalisée par le réseau Cosméticar montre que se logent en moyenne 10 fois plus de bactéries dans une voiture que sur une cuvette de toilettes !

Il est donc temps de rompre les habitudes.

On vous explique ici pourquoi et comment laver votre voiture.

Sécurité, hygiène et environnement : de quoi vous convaincre de passer à l’acte !

Pourquoi laver sa voiture ? La première réponse qui nous vient à l’esprit est esthétique.

Il est assurément plus agréable de rouler au volant d’un bolide rutilant. Vous en profitez d’ailleurs pour vous débarrasser des millions de bactéries, qui polluent volant, frein à main ou portière, et qui sont sources de maladies.

Nous avons d’autres motifs tout aussi convaincants.

« L’argument sécurité » pour commencer : le pare-brise, les vitres, les miroirs et les phares sont des outils aptes à remplir leurs fonctions uniquement s’ils sont propres. Pour mieux être-vu et pour mieux voir, vous devez nettoyer régulièrement ces éléments.

« L’argument durabilité » ensuite : laver votre voiture, c’est préserver sa durée de vie. Le lavage régulier aura pour effet de limiter la corrosion et l’usure. Cela est particulièrement le cas pour la carrosserie qui est quotidiennement au contact de milliers de corps étrangers, tous susceptibles d’endommager la peinture de votre véhicule.

Enfin, n’oublions pas « l’argument environnement » : votre automobile accumule toutes sortes de polluants sur la route. Si vous ne la lavez pas régulièrement, ces derniers risquent de s’écouler sur le sol sous l’effet de la pluie, et d’affecter ainsi la nappe phréatique.

Autant s’en débarrasser dans des zones adaptées.

A chacun sa technique pour faire briller !

Si vous êtes convaincu du bien-fondé du lavage, il reste désormais à passer aux choses sérieuses, la pratique. Deux solutions s’offrent à vous.

La première consiste à se rendre dans une station de lavage où tout le matériel nécessaire est disponible. Deux écoles s’affrontent : les tenants des rouleaux, très pratiques, qui nettoieront tout votre véhicule en un clin d’œil. Les anciens rouleaux provoquaient autrefois de micro-rayures et laissaient passer des traces, ce n’est visiblement plus le cas des nouveaux modèles. Petit rappel pour les distraits : avant le passage des rouleaux, fermez bien les vitres et baissez votre antenne !

L’alternative est le jet haute pression. Il assure un nettoyage de précision sans risque de rayure. Quand vous utilisez le jet, commencez par les zones les plus sales (bas de caisse et pare-chocs) avant d’attaquer les jantes, que vous aurez préalablement passer à l’éponge.

Dans tous les cas, ne dirigez pas le jet trop près des éléments n’appréciant pas l’eau. C’est évidemment le cas du moteur, dont l’eau pourrait s’immiscer dans les circuits électriques et électroniques.

Reste enfin une solution plus économique : le seau, l’éponge, les chiffons, les produits recommandés par votre garagiste de confiance, et votre sueur pour faire briller le véhicule. Là encore, commencez toujours par les parties les plus sales, pour terminer par le châssis et la carrosserie, sans oublier l’intérieur du véhicule avec aspirateur.

Bon nettoyage et bonne route à toutes et à tous !

A-B-S : trois lettres et un acronyme rentré(s) dans le langage courant pour tout automobiliste.

Il y a 40 ans, en 1978, « l’AntiBlockiertSystem » de Bosch faisait sa première apparition sur un véhicule de série, en option sur une Mercedes Classe S 116. Retour sur cette invention qui a changé nos vies au volant.

L’ABS, l’invention de la sécurité au volant

40 ans, c’est un bel âge, surtout quand il est synonyme de sécurité.

Le système antiblocage de roues ABS tel que nous le connaissons tous aujourd’hui, n’a pas toujours existé.

Dès 1936, Bosch déposa un brevet pour « un mécanisme empêchant le blocage des roues d’un véhicule motorisé ». Mais ce n’est qu’à la fin des 1970, grâce à l’avènement de la technologie numérique, qu’il vit véritablement le jour.

Aujourd’hui, il est devenu indispensable, à tel point que l’innovation technique de Bosch est devenue en 2004 un équipement obligatoire sur chaque véhicule vendu dans l’Union Européenne.

Comment fonctionne l’ABS ?

Lorsque vous devez pratiquer un freinage d’urgence, vos roues risquent de se bloquer et la voiture peut alors déraper, entraînant ainsi une perte de contrôle, et un risque accru d’accident. L’ABS entre alors en jeu, en régulant le freinage par intervalles, afin de regagner de l’adhérence et de maîtriser la direction du véhicule.

Une sécurité renforcée, qui ne doit pas réduire votre vigilance !

Si l’ABS a changé nos vies, aux côtés d’autres inventions comme la ceinture de sécurité ou l’airbag, réduisant considérablement le nombre d’accidents mortels sur la route, beaucoup de chemin reste encore à parcourir.

L’ABS n’est obligatoire sur les deux roues de plus de 125 cm3 que depuis le 1er janvier 2017 alors que selon les données de la base allemande GIDAS répertoriant les accidents, le système permet d’éviter un quart des accidents de moto occasionnant des blessures légères ou mortelles.

Enfin et surtout, l’ABS ne doit pas vous faire oublier une chose : ce système ne réduit en rien vos distances de freinage. Le contrôle de votre véhicule est renforcé, mais il vous faut toujours garder les mêmes distances de sécurité vis-à-vis des automobiles devant vous.

L’ABS a changé nos vies, mais rien ne remplace votre vigilance ! Bonne route !

Du 4 au 14 octobre 2018 se tient à Paris le Mondial de l’Auto, qui a accueilli plus d’1 million de visiteurs lors de sa dernière édition de 2016. Pour la première fois, un centre d’essais dédié aux véhicules électriques sera installé Place de la Concorde à Paris. Or si un véhicule purement électrique aura encore du mal à répondre à 100 % des besoins des automobilistes, un véhicule hybride, couplant propulsion thermique et électrique, rechargeable ou non, le permet. A nous de faire le point sur le sujet pour vous aider à y voir plus clair !

Sur le marché cohabitent actuellement trois types de technologies qui peuvent vous permettre de rouler totalement ou en partie, à l’électrique.

Le 100 % électrique pour rouler uniquement à l’électricité

Plus d’1,2 million de véhicules 100 % électriques ont déjà été vendus dans le monde, un marché tiré par la Chine (49,5 % des ventes) et par l’Europe (25,6 % des ventes). Une étude du cabinet BCG parue en novembre 2017 prévoit un marché riche de 15 millions de véhicules électriques en 2030, soit 14 % des automobiles.

Les modèles 100 % électrique ne possèdent par définition qu’un moteur électrique.

Ne roulant qu’à l’électricité, leurs émissions sont nulles et vous n’avez plus besoin de carburant pour avancer. De par leur autonomie généralement plafonnée autour de 300 km, ils font figure de choix idéal pour les urbains qui effectuent des courts trajets.

Dans cette catégorie, on retrouvera au Mondial de l’Auto tous types de véhicules, de la Peugeot iOn pour les petits budgets (très relatifs tout de même, près de 30 000 euros avec un temps de charge de 30 minutes à 6 h) jusqu’à la Tesla Model X pour les plus gros portefeuilles (à partir de 87 000 euros pour une autonomie dépassant les 500 km).

N’oublions pas le très attendu SUV Mercedes EQC, déjà dévoilé à Genève, ou encore le SUV Audi e-tron qui seront sans conteste parmi les vedettes du Mondial de l’Auto 2018.

L’hybride pour couvrir toutes les distances

L’hybride « classique », la pionnière

Il est fort à parier que la Toyota Prius vous dit quelque chose. C’est la pionnière des motorisations hybrides, apparue dès 1997.

L’hybride répond à un principe relativement simple : un moteur thermique (généralement essence) assisté d’un ou plusieurs moteurs électriques agissant en appoint. Lors des phases de freinage et de décélération, le moteur électrique récupère l’énergie pour recharger les batteries. Puisque l’électronique gère les différents modes de propulsion, le conducteur n’a pas à s’en soucier.

C’est la solution idéale pour affronter toutes les distances, sans problème d’autonomie. Un bémol toutefois pour les amoureux de l’électrique : l’essentiel de la propulsion reste assuré par le moteur thermique, avec l’avantage cependant d’une consommation de carburant et d’émissions plus faibles qu’un modèle équivalent à propulsion classique.

Aujourd’hui, tous les types de véhicules peuvent bénéficier de la technologie hybride, des plus petits comme l’urbaine Suzuki Swift jusqu’à l’hyper sportive Honda NSX et ses 581 ch, à admirer au Mondial !

Le plug-in hybride pour plus de confort

Très en vogue ces derniers temps, voici le fameux plug-in. Ce « module » permet de brancher votre voiture dite « hybride rechargeable » à une prise électrique, installée chez vous ou sur le domaine public.

Grâce à cette recharge, vous gagnez en confort, et l’autonomie en mode électrique est plus importante, ces modèles étant dotés de batteries sensiblement plus grandes.

Sur les hybrides classiques, la batterie ne peut plus assurer à elle seule la propulsion qu’à très faible vitesse sur de très courtes distances, tandis que sur les hybrides rechargeables, l’autonomie en propulsion électrique seule peut dépasser les 50 km, suffisant pour la majorité des utilisations quotidiennes. C’est un point à avoir en tête au moment de l’achat, surtout pour les urbains, quand on sait qu’une voiture hybride rechargeable sera autorisée à circuler dans des zones réservées aux voitures électriques, contrairement aux hybrides classiques.

Au Mondial 2018, Citroën fait la part belle à l’hybride rechargeable en présentant son concept de C5 Aircross Hybrid qui préfigure le modèle commercialisé en 2020.

Depuis la fin des années 90 qui avait marqué le début des premières voitures hybrides en Europe, l’offre des véhicules électrifiés s’est considérablement étoffée.Des véhicules 100 % électrique, dont certains dotés d’un prolongateur d’autonomie, aux hybrides avec ou sans plug-in, le marché propose aux automobilistes des produits adaptés à tous les profils. A vous de faire votre choix !

Etude The Electric Car Tipping Point

En mars 2019, les institutions européennes ont trouvé un accord relatif à la réforme du règlement sur la sécurité générale des véhicules à moteur.

En jeu, notamment : la généralisation d’équipements de sécurité et d’aide à la conduite dès 2022.

Voici ce qu’il vous faut retenir sur le sujet.

L’aide à la conduite, un ange gardien bienvenu

C’est le paradoxe majeur des aides à la conduite : elles se multiplient, et pourtant, nous les connaissons peu. Seuls 3 automobilistes sur 10 savent ce qu’est un système d’aide à la conduite alors qu’elles occupent aujourd’hui plus d’un véhicule sur quatre du parc automobile .

Les aides à la conduite (acronyme ADAS en anglais, advanced driver-assistance system) recouvrent tous les systèmes de sécurité active d’information ou d’assistance du conducteur pour éviter les situations dangereuses, mieux percevoir le risque et se libérer des tâches atténuant la vigilance.

On distingue ainsi :

• les aides directes à la sécurité, telles l’assistance au freinage d’urgence, le détecteur de fatigue et le détecteur de pression des pneus
• les aides pour le confort, telles les radars et caméras de recul, la vision 360°, la détection de places, l’aide au stationnement ou les capteurs de pluie et de luminosité
• les aides pour l’agrément telles celle pour le démarrage en côte, le contrôle du freinage, de la trajectoire, l’aide au maintien dans la voie, ou encore la lecture des panneaux de signalisation

Initialement installées sur des véhicules haut de gammes, les ADAS se généralisent. Renault les développe par exemple sur tous ces modèles, de même que les autres constructeurs qui équipent les véhicules d’entrée de gamme. Dacia a aussi adopté les ADAS.

Une législation en pleine évolution

Au-delà du mouvement volontariste des constructeurs, les ADAS risquent de se retrouver dans tous les véhicules sous l’impulsion de la loi. C’est en effet l’impulsion que souhaite donner l’Union Européenne partant du constat que chaque année, 25000 personnes perdent la vie, en majorité à cause d’erreurs humaines. « Grâce aux nouveaux dispositifs de sécurité avancés, nous pouvons obtenir le même type de résultat qu’avec l’introduction initiale des ceintures de sécurité ».

Concrètement, à horizon 2022, l’Union européenne souhaite imposer les systèmes d’adaption intelligente de la vitesse, d’avertissement en cas de somnolence ou de distraction du conducteur, ainsi que les radars ou caméras de recul. Il est également question d’intégrer de série les systèmes de maintien de trajectoire, les systèmes avancés de freinage, et le déploiement de ceintures de sécurité améliorées.

Affaire à suivre.

Restez vigilants, avec ou sans ADAS, et bonne route à toutes et à tous !