Skip to main

Diag Auto Services Le tout premier garage du réseau Bosch Car Service à devenir ARVAL CENTER

« Nous trouvons tous réconfortant de nous dire que c’était mieux avant, mais la réalité, c'est que l’on avance dans le bon sens »

Paulo

Propriétaire de son premier business à 23 ans, Paulo Monteiro, dirigeant de Diag Auto Services à Crosne (91) a la mécanique chevillé au corps depuis toujours. Rencontre avec un passionné, un vrai.

Qui êtes-vous Paulo Monteiro ?

La mécanique a toujours été une réelle passion. Mais, comme j’avais un bon niveau scolaire, j’ai dû lutter pour aller en filière professionnelle. C’était une voie de garage… Et, en ce qui me concerne, les professeurs avaient raison ! J’ai donc un Bac Pro Mécanique et j’ai fait une formation chez Renault. Après avoir travaillé dans un garage dès 18 ans, je me suis lancé à mon compte, à 23 ans. Avec un outil de diagnostic, je faisais le tour des garages. En 2005, j’ai ouvert mon premier garage de 200 m², Diag Auto Services. Aujourd’hui, nous sommes 12 !

Dans quelles circonstances êtes-vous devenu Bosch Car Service ?

Au début, je n’avais aucun panneau. Puis j’ai été Eurorepar pendant environ 3 ans. En 2012, je me suis agrandi et Renault et Citroën m’ont fait de l’œil. Fin 2012, avec la crise des subprimes, certaines personnes qui me suivaient ont été mises au placard chez les constructeurs. Puis j’ai été démarché par Bosch avec IDLP. J’ai trouvé que leur philosophie était plus proche de la mienne, l’entreprise n’étant pas dirigée par des actionnaires et ayant davantage le sens de l’humain. Puis, je considérais que la politique de financement était plutôt bonne, donc j’ai pris le panneau. Au tout début, les personnes m’appelaient pour réparer leur machine à laver… Aujourd’hui, c’est un réseau qui va de l’avant, qui veut être apporteur d’affaires et qui ne capitalise pas juste sur l’image de Bosch. En termes d’accompagnement, entre les pièces de qualité et des formations qui permettent aux techniciens d’être à jour sur tout, nous sommes vraiment au niveau des constructeurs.

Des réseaux d’après-vente, il y en a pléthore. Quelle est la valeur ajoutée de BCS à vos yeux ?

C’est une question d’hommes et de femmes. Ce n’est pas le panneau qui fait la qualité d’un professionnel. Bosch Car Service sélectionne beaucoup en amont et ne fait pas une course au volume, mais à la qualité des garages. Cette sélection, c’est justement ce qui fait la valeur du réseau. Ne choisir que des indépendants, c’est choisir de faire confiance à des personnes qui sont des passionnées et qui ont à cœur de faire fructifier leur affaire. Pour le client, la notoriété d’une marque mondialement connue et une garantie nationale sont rassurantes.

Vous parliez d’un réseau qui veut être « apporteur d’affaires », n’y a-t-il pas un partenariat en cours avec Arval ?

En effet, Diag Auto Services est le tout premier garage Bosch Car Service de France à devenir Arval Center. En temps normal, les loueurs apportent une solution complète aux flottes avec des partenariats constructeurs pour l’entretien des véhicules. Aujourd’hui, Bosch Car Service est le premier réseau indépendant à décrocher un contrat d’entretien avec les loueurs hors du réseau constructeur. Notre nouveau statut est très motivant et extrêmement exigeant puisque le réseau Bosch a été choisi comme un réseau premium équivalent à celui des constructeurs. Nous avons donc un statut à tenir pour répondre aux exigences du loueur et de ses clients professionnels.

Quelles sont justement ces exigences ?

Lors de la phase de sélection des garages, nous avons dû répondre à un vaste questionnaire portant sur notre espace accueil, nos équipements, le nombre de productifs dans le garage, etc. Nous rentrions dans toutes les cases, ce qui nous a permis d’être sélectionné pour devenir Arval Center. Aujourd’hui, ce statut implique que nous respections certaines règles : accueil personnalisé des clients, contrôle systématique du véhicule (pression des pneus, niveaux, éclairage, etc.), création de l’ordre de réparation, utilisation de pièces de qualité d’origine avec un objectif à tenir de 95 %, et utilisation, au maximum, de pièces Bosch. Or, pour notre part, c’est ce que nous faisions déjà, donc cela n’a rien changé à nos habitudes. Il faut surtout respecter leurs process de facturation et, dans le futur, nous aurons cependant à utiliser un logiciel interfacé avec le système d’Arval afin que les numéros d’accord arrivent directement chez eux sans avoir à passer un coup de fil à chaque fois.

Qu’est-ce que ce nouveau statut d’Arval Center vous offre en plus ?

Je pense que c’est un complément d’activité et cela donne une visibilité supplémentaire au réseau. L'avantage, c’est que nous avons ainsi accès à une nouvelle catégorie d’automobiliste autour du véhicule neuf. Et, que ces automobilistes ont sans doute d’autres voitures à leur domicile sur lesquels nous pourrons également intervenir. Parce que finalement, le plus difficile aujourd’hui pour un garage, avec la concurrence, c’est de faire venir les clients jusqu’à lui.

Plus généralement, quel regard portez-vous sur votre métier ?

Je suis issu d’une génération qui a travaillé sur des 4L et des R5 et qui travaille aujourd’hui sur des véhicules électriques… De façon générale, nous trouvons tous réconfortant de nous dire que c’était mieux avant, mais la réalité, c’est que l’on avance dans le bon sens. Inévitablement, il faut toujours être dans l’investissement, car notre métier ne consiste plus seulement à réparer et faire de l’entretien, nous devons aussi apporter une offre globale à nos clients et toujours plus services. Nous sommes également climaticiens, électroniciens… Nous avons dû nous adapter. Et puis, la mobilité n’est pas près de disparaitre. Aujourd’hui, on associe un garage à la voiture. Demain, un garage traitera toutes les mobilités. À nous de trouver les bonnes stratégies et demain nous nous appellerons peut-être « garage de mobilité » et non plus « garage automobile ». En 2020, nous devions commencer d’ailleurs à vendre des vélos électriques Bosch. Mais, la crise sanitaire nous a fait prendre un peu de retard. Même si cela ne va pas nous apporter beaucoup au début, au moins, nous serons prêts lorsque ces mobilités seront vraiment développées.

Et pour ce qui concerne la prochaine étape, celle des véhicules électrifiés ?

Nous avons les habilitations nécessaires depuis 2013. Nous sommes donc déjà intervenus sur des véhicules électriques et même sur les cellules des batteries avec toutes les précautions nécessaires. Le véhicule électrique inquiète sans doute, mais nous disions pareil pour le Diesel. En réalité, nous avons toujours peur de ce que nous ne connaissons pas. Selon moi, le véhicule électrique ne dépassera pas 20 % du parc. Nous avons la chance, et ce n’est certainement pas encore fini, d’avoir un large panel de motorisations. De ce fait si l'on achète le bon produit pour le bon usage, on restera dans une consommation cohérente et durable. Pourquoi s’entêter à ne développer qu’une seule solution ? Personnellement, je suis convaincu qu’à un moment, nous allons être naturellement limités sur l’électrique. En conséquence, c’est un sujet qui ne m’angoisse pas plus que cela. Les gens vont apprendre, vont adapter la motorisation ou les outils de mobilité en fonction de leurs usages et de fait, je ne pense pas que le thermique va disparaître. Mais, quel que soit le résultat, nous saurons nous adapter, comme toujours !